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C'est le Printemps pour l'Immobilier

Publié le 18/04/2024
 Avec le retour des 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁𝘀 𝗮̀ 𝗹’𝗮𝗰𝗾𝘂𝗶𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 grâce aux éléments favorables tels que la stabilisation puis une nouvelle baisse des taux de crédit, l’inflation maitrisée et des prix de vente plus cohérents.

 Charles Marinakis

Fin mars 2024, le marché immobilier est encore loin de la félicité, mais une lueur semble s’installer. « On passe du rouge à l'orange », estime ainsi Charles Marinakis, le patron de Century 21 France. Les acheteurs potentiels sont de retour dans les agences : visites de propriétés et fréquentation du site web sont en augmentation de 10 à 20% depuis janvier. C’est, selon Charles Marinakis, la réalisation d’un renouveau de la volonté des Français d’acquérir la maison de leurs rêves avec toujours plus de 60 % de ceux qui ne sont pas encore propriétaires qui souhaitent le devenir.

En ce qui concerne les tarifs, sur une année (du premier trimestre 2023 au premier trimestre 2024), les agences Century21 notent au niveau national une diminution de 3,3 % pour les maisons (à 2 459 euros le m² en moyenne) et de 3,2 % pour les appartements (4 072 euros le m²). C’est à Paris que c’est encore plus significatif ; après des années d’augmentation artificielle, le prix moyen du mètre carré est de 9 098 euros, en baisse de 9 % sur un an. Et ce n’est que le commencement, le dirigeant du réseau Century 21 pariant sur un prix moyen inférieur à 9 000 euros d’ici la fin de l’année.

En régions, si les Pays de la Loire affichent une baisse des prix de plus de 12 %, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur continue d’afficher des hausses à + 4,4 %, mais avec de grandes disparités selon les villes. Par exemple A Marseille, les prix reculent de 9 % alors qu’en Nouvelle-Aquitaine, les prix augmentent de 1,6 %, avec une moyenne de 3 156 euros par m². Phénomène frappant, à Bordeaux ; après l’envolée des prix de l’immobilier post-Covid, la ville  a vu ses prix chuter de 13 à 15 % en 2023, cependant, ils commencent à se redresser. Preuve malgré tout que la reprise reste fragile, le nombre de transactions est en baisse de 11,2 % sur un an et les délais de vente s’allongent de 9 jours en moyenne, dépassant désormais les 100 jours, un record historique. « Il faudrait que les propriétaires continuent d'accepter une réduction des prix pour que l'activité reparte réellement », estime Charles Marinakis.*

Les ventes vont-elles reprendre d’ici la fin de l'année ?  On s’attend plutôt à une baisse probable de 5 à 8 %. Nous vivons une période de rééquilibrage : terminé les prix gonflés, retour à une inflation et des taux plus contrôlée. Nous devrons rester attentifs à ce que la diminution des taux des crédits immobiliers ne provoque pas une nouvelle flambée des prix. Car des taux très bas ne profitent pas forcément aux acquéreurs mais ont au contraire une large contribution à faire grimper les prix.

On parle de taxer les propriétaires fonciers multiples pour renflouer les caisses de l'État, cela vous inquiète ? Oui, car cela risque de faire fuir les bailleurs privés qui, parfois investissent pour leur avenir et contrairement à ce que certains imaginent, ne roulent pas tous sur l’or. Avec déjà, l’encadrement des loyers, l’impossibilité de les indexer, les contraintes de mise en conformité, les charges énergétiques... certains vont préférer investir dans des actions avec moins de contraintes et de problèmes.

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